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L'écoute pour une communication et une relation de pleine conscience

Bon stress et mauvais stress ?

Le stress est, au sens propre, une stimulation et comme telle, elle peut être positive autant que négative dans ses effets. Le « bon » stress ou « eustress », ce terme est plus correct est le stress dit physiologique car moteur de la vie. Ce mécanisme a permis à l'homme, au cours des siècles de l'évolution, de s'adapter à des conditions d'existence parfois pénibles. C'est cette face du stress qui est considérée comme attitude positive, motivation, dynamisme et créativité. Les réactions physiologiques sont bien adaptées à la situation stressante et permettent à l'individu de progresser. Ainsi le stress se révèle indispensable à l'individu afin qu'il trouve la force de faire face, de savoir et de pouvoir prendre cette situation de crise en mains. « L'eustress » est tout ce qui peut nous faire plaisir, tout ce que l'on accepte de faire en harmonie avec soi.

L'autre, le « mauvais » stress ou « distress » est le côté le plus connu du stress. Nous devenons, en ce sens, stressés lorsque notre mécanisme, détourné, s'emballe parce que l'agent stressant et le mécanisme de mobilisation énergétique répond une action impossible; l'énergie n'est pas utilisée, les modifications physiologiques ne servent pas à l'action et les troubles surviennent alors. A l'origine de l'impossibilité d'action se trouve, la plupart du temps, une contrainte psychique du genre « je ne peux pas faire telle ou telle chose « je ne peux fuir non plus ». Le stress est présent, en tant que mécanisme physiologique, mais sa conclusion normale, lutte, fuite ou adaptation n'ayant pas lieu, il se maintient : le système s'entretient de lui-même. Ce « distress » amène toutes les maladies « psycho-viscéro-somatiques » par troubles fonctionnels, par épuisement des réserves et accumulation des toxines. De surcroît, il peut aggraver des pathologies existantes telle l'hypertension artérielle,...

(Référence : Jean-François OLIVEER, « Le stress, moteur de la vie », La vie Naturelle, Les réponses de la médecine naturelle, collection ENCRE/ARYS, Paris, 1991,p.20-28-34).

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